
VOILÀ DES GENS QUI SAVENT ACCUEILLIR !
La Corse n'a pas failli à sa réputation.
« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change »...
Ce vers de Stéphane Mallarmé pourrait s'appliquer au Choeur de la Cathédrale. À gauche, en 2004, il survit à l'ombre du temps; à droite, cette année, il se protège de la puissante lumière méditerranéenne aux pieds des pierres immuables de l'église San Michele de MURATO.
Ce vers de Stéphane Mallarmé pourrait s'appliquer au Choeur de la Cathédrale. À gauche, en 2004, il survit à l'ombre du temps; à droite, cette année, il se protège de la puissante lumière méditerranéenne aux pieds des pierres immuables de l'église San Michele de MURATO.
Une grande demeure patricienne du XIXième siècle, probablement, avec ses espaces de moulures murales évidées, se découvre derrière les arbres, au bout de l'allée.
L'ombre et la lumière qui jouent dans les ruelles bastiaises. Voilà qui ne peut qu'inspirer notre chorale liturgique...
La Corse se peut-elle résumer en quelques photos ? Une île montagneuse magnifique sur Mare Nostrum, avec des rivages délicieux, des ports accueillants, aux pieds de fortifications et tours qui défient l'ennemi...
À gauche, la rigueur ouvragée d'une chorale centenaire. À droite la passion flamboyante d'iliens-montagnards. Deux approches musicales qui se sont fondues dans un vibrant « Dio vi salve Regina ».
« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge ! »
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge ! »